Histoire

Littéralement, « Guelmim » tire son nom d’un vocable amizigh (Agoulmim) signifiant « espace humide », du fait de l’existence de plusieurs points d’eau qui en ont fait un lieu prisé par les populations locales qui avaient dans le temps le pastoralisme pour mode de vie.

La région est considérée comme le pays des Tekna, une confédération tribale berbère vivant sur le long de l’Oued Noun et connues, historiquement sous le nom du pays des Noul Lamta auxquelles s’étaient ajoutées dès le 13ᵉ siècle d’autres tribus arabes, les Bani Maakal pour l’essentiel.

Selon les époques, la région a vacillé  entre une centralité commerciale, administrative et/ou politique ainsi es foyers historiques de la région sont :

Asrir située à 10 kms de Guelmim, Historiquement connu comme la capitale des  Noul Lamta,

Tagoust l’actuel Laqsabi,  une cité prospère du commerce subsaharien et capitale régionale du Souss Al Aqsa à la fin du 18ème siècle.

Ouâroune  lieu d’emmagasinage réputé dans le passé pour sa culture du tabac et d’autres produits agricoles.

Faseq, cité par Chatelier comme lieu de la résidence du caïd Mohmmed Mouloud ould Djemba en 1886 ;

Tagant  connue également comme point d’emmagasinage à la fin du19ème siècle e

Guelmim dont le noyau initial était une Kasbah (Agouidir) qui a connu sa période de prospérité à la suite des troubles sociaux et de l’épidémie qu’a connue la région entre 1797 et 1800.

Avec l’indépendance du Maroc en 1956, il a été procédé à une nouvelle implémentation administrative de la région où la ville de Guelmim a été consacrée commune urbaine et chef-lieu en 1959. les autres entités ont gardé le statut de commune rurale. Il s’agit d’Asrir, de Laqsabi-Tagouste et de Fask  créées tout aussi en 1959. s’y étaient ajoutés en 1992  Abaynou, Tiliouine-Assaka, Targa-Wassay, Labyar, d’Aferkt et Imi-n’Fast.

         A l’exception de Guelmim qui a changé de statut en statut au cours de son existence administrative pour devenir à la fin capitale de la région Guelmim Oued Noun, les autres localités ont gardé intacts leurs statuts respectifs, à savoir : sièges de communes rurales.