Guelmim est une petite ville tranquille, une des portes du désert.
« Elle était autrefois un centre caravanier sur la route de Tombouctou. Aujourd’hui, c’est un lieu important de commerce et d’échange entre la population sédentaire et les nomades du désert. Elle abrite notamment un marché aux chameaux hebdomadaire, connu sous le nom de « Amhayrich », qui est le plus grand marché aux chameaux du Maroc » (wikipedia)
j’y suis passée plusieurs fois, en route vers Dakkla et le grand sud, mais je n’y ai séjourné qu’en mars de cette année. Une découverte.
logement :
hôtel Idjiguen , rue ibn Batuta, en face de la grande gare routière. (entrée des « grands taxis »). Un petit hotel simple et hyper clean, à l’accueil très aimable : 75 dh/nuit. une wifi impec.
il y a aussi l’hotel Salam, entièrement rénové, et qui offre pour un prix correct un excellent confort (belle grande chambre avec toilettes et douches dans chaque chambre) et une bonne situation dans le centre. J’y ai passé une nuit en remontant de Mauritanie en janvier.
se nourrir
je prenais mes petits déjeuners soit dans le café en bas de l’hôtel (20dh), soit dans un des cafés environnants.
le soir dans le centre (mais « en haut »), vous trouverez des « guitounes » ambulantes de grillades diverses : brochettes de tout (poulet, dinde, saucisses, steak haché, foie, cœur, rate, et tout et tout), des beignets de pommes de terre, des tas de choses sympa et cheap. Vous achetez et allez vous attabler à un des cafés de la place, en commandant une boisson, vous dinez tranquille.
En revenant vers le centre, à quelques minutes de l’hôtel, on trouve de nombreux restaurants à prix doux. des épiceries proches permettent de se ravitailler en eau en bouteilles, et de s’acheter de quoi composer ses pique-niques, des fruits, etc …
Ma cantine : restau le bistro. A 300m sur la droite au carrefour. Ambiance jeune.
les souks
le grand souk du samedi
le samedi matin a lieu un grand souk, et si l’on y va le matin, on peut s’y acheter un ou deux dromadaires. 🙂 . Des petits des grands des marrons des beiges et des blancs, des peureux et des culottés.
Le marché aux chameaux est en perte de vitesse, ce bel animal n’ayant plus l’extrême importance qu’il avait avant l’arrivée des 4X4 et autres pickup.
mais ça reste un spectacle. (pour nous).
D autres animaux sont en vente : moutons et chevres, volailles, bovins.des chameaux, mais pas que ….
un petit souk au centre
A propos de 4X4 et pickups, le samedi matin jour de souk, on en voit d’ innombrables garés à la station des grands taxis qui partent dans les oasis. Je me croyais à Peshawar au départ vers la zone tribale. Insolite et impressionnant.
à cet endroit on trouve un ensemble de commerces sédentaires et forains :. des fruits des légumes de la viande des poissons. c’est ce que j’appelle (peut-être pas le bon terme) le petit souk.
les quartiers :
le centre est très vivant, comme tout cœur de ville, avec des quartiers périphériques sympa, modernes, animés aussi. Un second cercle de quartiers, plus pauvres il m’a semblé, mais avec de solides maisons, va se confronter directement au reg. Au Nord, ils buttent sur la colline, arrêtés dans leur course urbanistique par le tracé de la splendide route qui vient de Tiznit et part vers l’Est du Maroc. Peu de voitures, ce qui permet aux gamins de jouer au foot sur cette 2X2 voies.
l’ambiance de la ville est sereine, tranquille. paisible.la ville dans le désert
j’ai fait à Guelmim ce que certains nomment du slow travel. pas de stakhanovisme du tourisme.
la ville peinarde, les immensités impressionnantes des déserts alentours, appellent à la sérénité et à la lenteur.
vivre la ville tranquillement, et en partir dans la journée par les transports publics locaux (les « grands taxis » et les bus). Revenir le soir jouir de l’ambiance des petites villes marocaines qui s’animent à partir de 17 – 18 h jusque tard dans la soirée.
plusieurs journées pour deux oasis : Tighmert et Fask