Jouissant de significations symboliques, historiques, artistiques, esthétiques, ethnologiques, culturelles et sociales, le patrimoine local se décline sous un double aspect, matériel et immatériel.
Signalé comme étant l’un des premiers sites rupestres signalés au Maroc, le Rabbin Mardochée en a signalé l’existence dès 1875 et c’est à lui que revient le nom d’Azrou Klane. Le site abrite des gravures médiévales, représentant entre autres un voilier et des figures anthropomorphes.
Le Ministère de la Culture a répertorié dans la région pas moins de 142 autres sites, dont 12 sites de peintures rupestres et 130 sites de gravures rupestres qui remontent à la nuit des temps.
Agouidir
Considérée comme étant le noyau historique de Guelmim dont les origines remontent au XVIIIᵉ siècle, cette place forte est située sur les hauteurs de la ville, ce qui permet une vue sur l’ensemble du territoire. De forme rectangulaire, elle est constituée de deux niveaux : un étage supérieur et un étage inférieur.
La demeure de Abdine Ould Birouk
Elle comprend une partie dédiée à l’accueil des hôtes, appelée en patois local « Douiria » chacune de ces maisons la constituant contient une tour quiporte le nom du propriétaire. Elle est largement inspirée de l’architecture caractéristique de la ville de Fès.
Lagsar :
Initialement conçu comme une extension d’Agouidir, conçu au XVIIIᵉ siècle pour les besoins de la surveillance et du stockage des provisions. Une partie de la bâtisse, appelée « la Casbah » était dédiée au logement des notables de la cité.
Agadir O’trime
Vestiges d’une ancienne place forte. On peut y déceler quelques artefacts faits essentiellement de tessons de poteries qui témoignent encore d’un passé prospère qu’a connu l’histoire de la ville.
Palais de Sidi Boudmia
Fondé à la fin du XVIIᵉ siècle par Abou Hassoun Semlali, il témoige de l’ambition politique de ce dernier pour asseoir une dynastique au sud du Maroc. Délaissé depuis, ses vestiges ont une valeur purement historique.
Le Site Tagaouste (L’actuel Laksabi)
Le site est constitué d’un ensemble de garnisons et de fondations qui témoignent du rôle commercial que connaissait la région pendant les siècles passés. Il faisait office de relais pour les caravaniers qui assuraient le commerce entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne.
Gastronomie
L’endroit idéal pour déguster des plats traditionnels du désert, en particulier ceux préparés à partir de la tendre et délicieuse viande cameline si appréciée des habitants de la région. La consommation de cette viande fait partie intégrante des traditions héritées du désert, et un aspect essentiel du mode de vie nomade.
Vous aurez l’occasion, inédite, de goûter ce type de viande à travers la »Al-Tabikha », un plat cuit localement sur les braises dans de l’huile d’olive dans d’une grande marmite (appelée « salta »). Après une bonne cuisson, la viande est accompagnée d’un type de couscous appelé « Khammas » ou riz cuit à feu doux et servi mélangé avec de la sauce dite « maru »
Arts Et Culture La danse « Gadra » est largement connue parmi les habitants du sud marocain. Aux racines africaines, elle fait partie des arts percussifs où son et expression corporelle sont en harmonie, la performance occasionne un spectacle collectif basé sur le chant et la danse ».